Florence Foster Jenkins, la cantatrice qui a inspirée le film Marguerite

Aujourd’hui, nous (the taptoula team) avons l’honneur de vous présenter probablement celle qui a probablement inspiré (et à mon avis, cela va encore durer longtemps…chouette!!)toute une génération de chanteuses que je qualifierais de « braillardes ». Suivez le guide!

« oups, je me suis décroché la glotte en l’imitant!! »

Madame la soprano!!!Florence Foster Jenkins est une soprano un chouïa particulière (trois fois rien…). Sa particularité? Chanter comme une casserole, au point même de nous détruire les tympans, voir de déclancher chez certains des réactions secondaires aussi redoutables qu’inattendues (viol de hérisson, décapitation de mouche…d’après les RG, on aurait retrouvé, tournant en boucle, une bande d’un de ces hits sur les lieux du suicide collectif de certains membres d’une secte qui aime prendre le soleil…). Arf, la déontologie m’oblige à modifier un temps soit peu mes propos. Ok, je vais donc me modérer: ceci étant, je ne garantie pas que mes prochaines palabres ne seront pas accompagnées d’un certain second degré…propre à la politique de notre site, bien évidement.

Histoire de Florence Foster Jenkins

Notre artiste du jour est donc une chanteuse lyrique américaine du XXème siècle (1868-1944). Elle naît à Wilkes-Barre en Pennsylvanie. Dans un premier temps pianiste (carrière de courte durée et ce, suite à de très nombreuses plaintes du voisinage, très fournis dans cette modeste bourgade…), elle se met donc au chant. Il ne faut pas se le cacher, ses parents espéraient vraiment qu’elle soit plus douée avec sa voix qu’avec ses mains… Avec le recul, il me semble que la palette de bruit produite avec nos mains soit largement plus agréable que celle effectuée avec la voix.

C’est bien connu, un applaudissement est souvent plus agréable qu’un gimmick anoné par un chanteur se prenant pour une star (certains parmi vous se reconnaîtront probablement, bien à moi de vouloir descendre qui que ce soit, mais il faut avouer que certains devraient se mettre à la poterie plutôt qu’au chant…j’insiste malgré tout sur le fait que je ne vise personne). Bref, elle se marie à Mr Jenkins qui meurt de la syphilis. C’est à la mort de son père qu’elle hérite d’une fortune tout à fait conséquente (de quoi s’acheter une ou plusieurs rollex, au choix de chacun…).

Elle prend donc le chèque et file à New York; son but est de devenir une dame tout à fait respectable et respectée de tous (elle ne va pas être déçue)! Sur place, elle rencontre un Anglais; il est classe mais pas un radis en poche! Banco! Ils se marièrent et répandèrent la bonne nouvelle: Florence Foster Jenkins chante rien que pour vous (chouette)!!!

« miaouuuuuuuu ….mais d’où vient un tel succès ? »

Il faut tout de même avouer qu’à la première écoute, la dame a un certain…coffre? Comme la vidéo l’atteste, elle est la chanteuse préférée de nos amis les chats: peut être les seuls à savoir apprécier à sa juste valeur son talent inimitable et immense par sa médiocrité ( oups, désolé, je dois modérer mes propos…). Acheter la critique faisant partie de sa ligne de conduite, Mme Jenkins accéda très rapidement au succès. Elle s’adonnait aussi à des performances hors du commun; réaliser des tableaux vivants avec des décors et des costumes réalisés selon son fabuleux coup de patte (lui aussi, légendaire et surtout inimitable…). Inutile de vous préciser que dès le lendemain, ses exploits furent narrés dans la presse locale, lui valant au passage, les louanges de critiques habituellement sans pitiés. Il faut le dire, madame Florence Foster Jenkins est une véritable exception culturelle. Précisons tout de même que ces tableaux vivants sont accompagnés d’illustrations sonores qu’elle est la seule à pouvoir produire. Un vrai régal…probablement…

« et patatras, c’est la fin… »

Comme toute bonne chose a une fin (comme cet article par exemple); c’est le 25 octobre 1944 que sa vie bascule. Comme à son habitude, la dame loue le Carnegie Hall (une grande salle des fêtes locale) et elle s’y produit en public et pense déjà avoir une salle acquise à sa cause. Oui mais voilà, la plupart des convives se sont passés le mot « ce soir, on va se poêler!!! ». Notre diva commença à balancer le son alors résonnait les premiers ricanements. Évidement, elle haussa le ton ce qui, conduisa immédiatement, à des rires de plus en plus forts. Finalement, d’honnêtes critiques firent leur travail, et, en moins de deux, elle fût victime de son succès. « Les critiques sont incompétents ! » lança t’elle…

Elle mourra 5 jours plus tard dans un magasin de musique; probablement en ayant écouter son propre album… Une légende folle dirait même qu’elle aura inspiré Hergé pour sa célèbre madame Castafiore