Une piste de danse développement durable qui fournie de l’electricité aux rythmes des danseurs

Sustainable dance floor, la boite de nuit écoloC’est au Pays Bas (Hollande), l’autre pays du fromage, et plus précisément à Rotterdam qu’à été mis au point le concept de cette boîte de nuit écolo. La plate forme du dancefloor, présentée le mois dernier en exclusivité au salon « Planète durable » de Paris, récupère l’énergie des danseurs pour fabriquer de l’électricité : une solution écolo pour clubber « durable »…

C’est le 4 septembre prochain, que la boîte Watt (c’est le nom du concept) devrait ouvrir au public néerlandais à Rotterdam, et sera assurément la première boîte de nuit écologique du monde… D’ailleurs, les rumeurs et buzz sur le net vont bon train : on peut lire qu’Amy Winehouse viendra l’inaugurer, parfois ça serait plutôt Paris Hilton, voir Naomi Campbell ou Jeanne Cherhal… mais à quoi doit on s’attendre de ce concept « boîte de nuit durable » ?

« Penser global, danser local »

Dans sa globalité, la boîte sera “écolo”Conçu par l’ONG Enviu associée au cabinet d’architectes Döll, le concept ne s’arrête pas là : c’est dans sa globalité qu’a été pensé cette nouvelle boîte de nuit écolo. Une boîte de nuit « normale » ouverte trois soirs par semaine, consomme en un an, 150 fois plus qu’une famille de quatre personnes (dont un enfant de 4-6ans).

Les « sustainable danse club » économiseront 30% de l’énergie dépensée par une boîte de nuit classique, bilan qui reste donc assez polluant, mais Watt ne se contentera pas d’un format familial et prévoit d’accueillir 2000 personnes.

Récupération d’énergieUn mur liquide alimenté par l’eau recueillie sur le toit donnera une vraie ambiance clubbing. On y boira de la bière bio dans des verres non jetables, on tirera des chasses d’eau de pluie et les bars seront « zéro déchet« .

Tout y sera trié, recyclable, recyclé (peut-être que les déjections serviront d’engrais pour la production horticole locale ?).


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Les movements des danseurs produisent l’electricitéMais c’est bien sur le dance-floor que se trouve la vraie innovation digne d’une révolution verte. Les dalles qui le constituent récupèrent l’énergie dépensée par les danseurs et la transforment en électricité. La piste mobile de Watt occupera six mètres carré et produira entre 400 et 700 watts, de quoi, si tout va bien, éclairer la boîte et alimenter les équipements sonores, expliquent les concepteurs.

Des scientifiques taptoulesques ont même calculé que 500 personnes dansant le jumpstyle (plus efficace que le hardstep, le Melbourne Shuffle ou la tecktonik dans ce cas là) sur ce genre de système pendant 1h pouvait fournir l’équivalent en électricité de la consommation mensuelle d’une métropole comme Seoul (Corée du Sud) !!
Bref, le dance floor écolo, ça tape tout là !

Pour plus d’infos, le site : www.sustainabledanceclub.com

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