Cryptozoologie : taptoula découvre une nouvelle mytiloïde !

La moule commune (moulasse traditionela) : rien de très bandantUne nouvelle espèce de moules aurait été découverte ce mois de mai, dans une grotte à proximité de Saint Malo (Ille-et-vilaine), une région connue pour sa mytiliculture florissante (Cancale et baie du Mont Saint Michel, bassin ostréicole, mytilicole et aquacole) – alors que la saison des moules arrive à grand pas, revenons ensemble sur cette exceptionnelle découverte…

Thomas J. savait que la mule était en route.C’est complètement par hazard que Thomas J., spéléologue amateur et gros mangeur de moules frites mayonaise, a fait une découverte innatendue, imprévue, incongrue et étonnante dans une petite grotte bretonne, découverte qui a littéralement stupéfait la communauté scientifique : « Allez tous vous faire mettre avec vos moules pourries, j’ai une partie de golf qui m’attends » s’écrie par exemple le Dr Desjardins, célèbre entomologiste et lupulinologue.

Une belle brochette de moules poiluesIl est intéressant de noter que cette grotte est éloignée de quelques  kilomètres seulement de la côte malouine (côte d’Emeraude), et que par conséquent, même si l’on peut noter quelques traces d’eau saline sur les sols, les parois de la grotte ne sont aucunement soumise aux influences marines, même si la région de Saint Malo est particulièrement connue pour l’ampleur de son marnage et de sa zone d’estran. L’amplitude du marnage y est en effet le plus grand d’Europe (différence entre haute-mer et basse-mer). On connaissait déjà des espèces de moules d’eau douce (anodonte, anodonta grandis) mais cette fois ci, c’est un véritable mollusque troglodyte qui a été découvert.

Gros-plant sur la moule troglodyte (s’accomode également avec du Muscadet)L’étrange bivalve lamellibranches semble donc avoir développé de nouvelles capacités (filtrage de l’air écologique ?) pour s’adapter à cet environnement hostile pour un molusque amphibie. Il est intéressant également de noter l’apparition d’une sorte de paire de « pattes » à la base de l’étrange animal, qui lui permet semble-t-il de se stabiliser sur des parois verticales, et peut-être de pouvoir se déplacer rapidement à travers les galleries souterraines, ce qui expliquerait pourquoi l’on ait pas découvert cette espèce plus tôt. Seul Darwin pourrait nous éclairer sur ce point, mais quoiqu’il en soit, il aura fallu tout le sang froid et la bonhomie d’un taptouleur pour réveler au monde cet animal.

Gageons que cette découverte va ébranler une nouvelle fois la communauté scientifique, bien trop souvent immobile et se satisfaisant de ses principes primitifs de classifications archaïques.

Mais d’ailleurs, quelle est l’espérance de vie d’une moule ??? – Une douzaine d’années, après il y pousse des poils, et on appelle ça une chatte.

Il était important de le préciser.