Moi et ma tête de flanTous les mois, je vais désormais vous livrer un petit texte taptoulalesque pour vous entraîner dans les arcanes du site et vous résumer l’activité taptoulalante sur une durée de 30 jours standard. Voici donc avec un peu de retard le premier run taptoulalant :

Depuis que les ex-salariés de l’entreprise Lenoir et Mernier menacent de polluer la Meuse, je ne dors plus. Il faut dire aussi que les journalistes ont découvert ma véritable identité : je suis le vrai Homer Simpson, Matt Groening n’avait rien inventé ! Depuis que la série est passée du petit au grand écran, qu’est-ce qui fait le succès d’un film, de ce film ? Ben c’est moi, moi et ma tête de flan.

En plus, venant se rajouter à mes problèmes actuels, j’ai appris que le Club Dorothée revenait sur IDF1. Je n’ai pu m’empêcher de crier aussi ridicule que cela paraisse : Au secours, il revient ! Ca va bien finir par arrêter de me tomber sur le coin de la figure.

Face à la dure réalité, je suis obligé de m’évader un peu par l’esprit parce que ma bourse est vide pour aller voyager. Alors je prends du peyotl ou peyotle Lophophora williamsii le cactus hallucinogène des tarahumaras. Avec ça, je décolle, je m’imagine au Japon où je regarde Kamen Rider, un mythe japonais à la télévision.

Je suis ramené au monde réel par Ze Videoclip of the Month iZ….. qui résonne maintenant à plein tube dans mon appartement. Un violent mal de crâne me cueille alors que je tente de me relever. Je me dirige en titubant vers mon armoire à pharmacie pour prendre mon Elixir du Suedois, le medicament ultime qui va me guérir.

Je me fais couler un bain bien chaud pour me détendre le corps, mais le téléphone portable se met à sonner. Je réponds, c’est mon ex-femme, Marge. Je me glisse dans mon bain en écoutant ses plaintes. Eh oui je téléphone dans mon bain ! Après tout les japonais téléphonent (aussi) dans leur bain. Moi qui pensais pouvoir écrire aujourd’hui, continuer à raconter mon histoire dans une autobiographie vengeresse contre Matt Groening. Ah vraiment, les maux physiques sont aussi les ennemis de l’artiste. Décidément, ça taptoula dans ma tête.