Jérôme Kerviel hacker fou, trader naïf ou simplement financier cupide et malhonnète ?

En tout cas, les rédactions et les photographes du monde entier se passionnent pour cet homme simple qui faillit un jour bouleverser l’économie mondiale. Un seul cliché de cet homme de banque rare, peut, dit-on, se monneyer près de 100 000€ !!!

Il est intéressant toutefois de revenir un peu sur le passé de ce garçon apparement sans histoire…

Jérome Kerviel à joué un role dans la crise de 1929

Biographie de Jérôme Kerviel

Né un an avant son premier anniversaire, (NDLR: comme Nick Leeson, trader responsable de l’affaire de la Barings, qui avait failli ruiner le Royaume Uni tout entier), en Bretagne (NDLR: Nick Leeson est né en Grande-Bretagne) Jérôme Kerviel aurait développé dès son plus jeune âge (enfant de 4-6 ans) une prédisposition au trading (comme l’échange massif d’images panini ou Panini’s trading).

Mais c’est néanmoins Jérome Kerviel n’est pas étranger à la disparition de la Baring’sbien plus tard que Jérôme semblera s’intéresser de plus près aux affaires de la finance et du trading de Haut-Vol, en revendant à son meilleur ami un vélo d’occasion 10% plus cher, avant même de l’avoir acheté lui même à son cousin, ou encore, autre exemple, quelques années plus tard en spéculant sur le marché baissier du Cacao Poulin.

Une scolarité sans gros soucis (lycée breton, université de Nantes, puis Lyon), il réussi à décrocher un DESS « management des opérations de marché back et middle office » par alternance, ainsi qu’un master en finance de marché (diplôme non pas destiné à former des traders mais plutôt des personnes en charge de contrôler les opérations de ces derniers).

Il aime le judo, la voile et le flurk, et se présentera même en 2001 sur la liste RPR (ancien UMP) de sa mairie.

Jérome Kerviel surpris avec son yachtSes diplômes en poche, Jérôme Kerviel intègre alors, dès 2000 l’effectif de la Banque Française, Société Générale.

L’affaire de la Société Général

La Société générale le recrute donc dès août 2000, au sein de la division banque d’investissement et de financement (SG CIB) en son siège social à La Défense à Paris. Il travaille d’abord au « middle office » et au « back office », avant de passer en 2005, au « front office ». Il est alors en charge de l’arbitrage sur des contrats à terme portant sur des indices boursiers.

Jérome Kerviel aurait provoqué le choc pétrolier de 1973 Après les différentes crises de ces dernières années (explosion de la bulle internet, attentats du 11 Septembre 2001, réelection de Jacques Chirac, sortie des Bronzés 3), Jérôme Kerviel semble se prendre au jeu du trading et de la spéculation, grisé par la réussite et la remontée fulgurante des marchés mondiaux (et notamment des marchés émergeants, Chine, Inde, Brésil et Transyldavie en tête).

La crise des SubPrimes et la récession américaine n’ayant surpris que les experts financiers, les banquiers, les candides du secteur boursier et les plus grands économistes, … les bourses mondiales semblent alors subir de plein fouet l’explosion d’une pseudo-bulle spéculative, créant un véritable crash boursier (1929, 1987, 2008 ?) et se retrouvent alors le nez dans leur caca, essayant de justifier les énormes pertes alors exhumées.

Sans parler d’agiotage (manipulation boursière) ou de capitalisation sur des Junk Bonds, Jérôme le trader comme on aime l’appeler, aurait pris des positions plutôt heureuses en 2007, réussissant à masquer l’importance et le risque des positions qu’il avait prises grâce à sa très bonne connaissance des procédures de contrôle interne, (qu’il aurait acquises lors de ses années passées au « middle office »).

Suite à la manoeuvre panique ayant suivi la découverte de la perte générée par le jeune homme, c’est donc une perte record de 4,9 milliards € que la Société Générale va devoir éponger, et pour pouvoir atteindre une telle perte, les montants engagées devaient être de l’ordre de 50 milliards €.

Le jeune homme disparait alors du système, comme les plus grands experts de l’évasion ou du mimétisme sociétalJérome Kerviel pris sur le vif à Dubai.

Recherchés par toutes les télés du monde, les polices boursières, les brigades financières, les paparazzis et les fans de brushing, … la cavale de Jérôme Kerviel s’arretera finalement deux jours plus tard, dans un commissariat où il sera entendu par des hommes de loi en uniformes flannel et coton, seulement quelques mois avant son éventuel exil programmé à Dubaï, au Panama, en Roumanie ou en Corée du Nord.

Conclusion

On peut tout de même s’interroger du bien fondé de ce système ultra-capitaliste et néo-libéral, où des jeunes gens, complètements déconnectés de la réalité de leurs concitoyens, manipulent des sommes colossales, oubliant également d’ou provient ce capital si simple a dilapider (le travail du prolétariat).

Des rumeurs certifient que Jérome Kerviel serait l’amant caché de Carla BruniDe la même manière, c’est cette même base de travailleurs (internationale communiste) qui va devoir éponger, à la sueur de son travail, les énormes pertes engendrées par ces « petites » exentricités de ces jeunes traders sexy.

Encore une fois, le vieil adage néo-confucianiste, semble prendre toute sa dimension : Le capitalisme c’est la privatisation des profits, et la mutualisation des pertes ; Les profits sont privés, les dettes sont publiques.

La bourse, les mouvements financiers, et le revenu du capital, … ça tape pas tout là